Comment reconnaître que je suis victime ?

Ce n’est pas toujours simple de savoir.

Parce qu’on s’est habitué·e. Parce qu’on nous a dit que c’était normal.

Parce que c’est subtil. Parce qu’on aime encore. Parce qu’on a peur.

Parce qu’on a appris à se taire, à se convaincre que ce n’est « pas si grave ».

Et pourtant… au fond, quelque chose dérange. Une sensation de malaise. Une boule au ventre. Un sentiment d’injustice.

Si tu te poses des questions, c’est déjà un signe.

Des signaux qui peuvent alerter

Les violences ne sont pas toujours spectaculaires, mais elles laissent des traces.

Tu te sens souvent rabaissé·e, culpabilisé·e, pas écouté·e.

Tu as peur de la réaction de l’autre quand tu parles, quand tu dis non, quand tu prends une décision.

Tu t’auto-censures, tu modifies ton comportement pour éviter « les problèmes ».

Tu te sens isolé·e de ta famille, de tes ami·es, de ton entourage.

Tu ne te reconnais plus. Tu n’as plus d’élan, plus d’envies, plus de confiance en toi.

Tu vis dans la honte ou le silence, sans trop savoir pourquoi.

“Je pensais que c’était moi, que j’exagérais. Mais je ne riais plus. Je ne dormais plus. J’avais peur en rentrant chez moi”

La violence ne commence pas forcément avec un coup.

Elle peut commencer par un mot dur, un contrôle, une jalousie qui se veut « amour », une critique constante.

Elle peut s’installer lentement, comme un poison invisible.

Et c’est justement parce qu’elle avance masquée qu’elle est difficile à identifier.

Tu as le droit de te poser des questions. Tu as le droit de douter.

Mais tu as aussi le droit d’être respecté·e, en sécurité, aimé·e sans peur.